ESPAGNE "Le retour Dit-vin 2009"

4 heures du matin « le réveille sonne » c’est l’heure du départ , avec Alexis dit (Pimousse) nous chargeons le dernier matériel (camera, appareil photo et autres). C’est parti pour de nouvelles aventures à la Indiana Jones, direction la sierra d’Aragón , sur le «chemin de la route, au pied d’un arbre en bois» nous retrouvons l’équipe au complet Jojo, Pilou, Zig, Tutur, Papi, Pimousse , Marcello et moi, la chevauchée fantastique bat son plein les moteurs ronflent comme le taureau de combat avant son lâché dans l’arène ça sent le flamenco & il va en cuire au fesses du torero (dés fois c’est pas lui qui gagne Aïe iAïe iAïe les CASTAGNETTASSSSS ).


Après quelques heures de route nous nous arrêtons pour nous restaurer d’un petit déjeuner agrémenté de croissants et chocolatines & la route des vacances ça creuse…. On a même pas laissé de miettes pour les piafs Espagnols je crois qu’ils sont encore au bord de la route en train d’insulter nos mères, (si les 2 pattes leurs servaient pas à se tenir debout ils nous auraient fais un bras d’honneur).
Une fois fini notre bonne collation, nous voila repartis de plus belle, petit à petit l’aurore pointe à l’horizon laissant apparaitre un paysage rouge oranger superbe, pas de doute ! nous somme bien arrivée en terre espagnole, terre de feu «tierra de sangre».


Dés les premiers pieds à terre, les visages rayonnent, Les portes du paradis de la pêche à la carpe et ces panoramas flamboyants désormais nous appartiennent.


Pimouse me regarde les yeux ébahis, on aurait dit Amstrong (mais non pas le trompettiste ni le cycliste)


mais l’astronaute arrivant sur la lune, sauf que lui il savait en arrivant qu’il ne trouverait pas du poisson, même pas une boîte de sardines ou alors vois pas les boules « quelqu’un est passé avant nous ici ou quoi ?


Les groupes se forment, Jojo le doyen pêche avec Pilou et Fréd, Tutur avec Zig, Marcello seul sur la pointe comme Papi, et Pimouse avec moi.


Une fois les groupes établis, nous montons le campement principal, ensuite chacun s’occupe de monter son biwi et matériels de pêche. Ca chambre à tout va c’est vrai que la chaleur aidant, il nous a fallu ouvrir rapidement les hostilités à grand coup de «cervessa San Miguel» ya pas que les capsules qui ont été dévissées, Tutur assoiffé, salivant des babines lance à Papi : dis donc, tant que ta grande gueule est ouverte, tu veux pas m’ouvrir une bière ? & Zig surenchérit, par la même occasion ouvre m’en une aussi.
La réplique de Papi ne se fait pas attendre, je ne peux pas j’ai déjà un harmonica de 1m de large !!! (j’imagine déjà le premier silure) en le voyant il se jette contre un mur pour plus vivre !!!



Bulletin météo espagnol du jour.
Tient ! on dirait que le temps change, laissant place a une pluie diluvienne de bouillettes entrecoupée d’averses de boules de pétanque parfumées de farine, le temps de respiré et le ciel s’assombrit d’un noir apocalyptique laissant place a une grêle plombée de 100 a 130 gr (je crois même avoir vu passer une boule de bowling


& après 30 bonnes minutes de tempête folklorique le soleil timide daignera enfin pointer le bout de son nez, d’ailleurs les oiseaux on repris leurs migrations volant sur le dos pour ne pas voir la misère qui s’abat sur ce site.


A j’allais oublier, à tout hasard, si au journal de 13heures vous entendez qu’un barrage dans la sierra aragonaises se serait fissuré suite à une pluie de grêlons copieusement plombés


(il faudrait pas non plus prendre les enfants du bon dieux pour des canards sauvage) et voila comment commence « ouna rébolusssion » mes cao la ostia !
Une fois les cannes sur leurs rod pod nous nous retrouvons pour trinquer à l’amitié qui nous a réuni au bord de l’eau.


Après un bon repas : coquilles du grand chef Marcello suivi un petit carajillo (café/cognac) pour étancher nos ventres déjà copieusement rebondis.
Nous regagnions nos postes pour fignoler les derniers détails. Assis sur nos level avec Pimouse nous préparons les montages tout en se racontant des histoires quand tout à coup il me semble entendre cliquer un moulinet, mais mon esprit est plongé dans l’histoire que me raconte Pimouse, ne faisant plus attention aux cliquetis, je continue a écouter l’histoire rigolote que me raconte Pimouce, le rire me gagne, les yeux au bord des larmes, trop bon Pimouse il est vrai que les chiens font pas des chats c’était du style :
Hé petit il est où ton père ?
il est dans la ferme avec les cochons vous le reconnaitrez c’est celui qui à la casquette.


je me ressaisi quand j’aperçois la canne de Pimouse se plier de haut en bat sortant presque du détecteur qu’il avait oublier d’allumer, heureusement qu’il y a 600m de fil car la prise était déjà à l’entrée du péage de Salou….direction le delta de l’ebre Yo l’angoisse «Pimouse Pimouse !!! t’as un départ….rapide comme l’éclair & sorti du films des 4 fantastiques il saisi la canne et ferre, le combat est engagé pour la première fois de sa vie Pimouse combat sa première carpe il faut vous dire qu’avant sa plus grosse prise était une dorade royale de 1OOg péché à la jeté du Grau du roi, euh…. non j’oubliais il avait fait aussi une superbe prise de 3kgs au lac de la cité secoure…..un formidable canard col vert qui c’était laissé aller à la gourmandise d’une bouillette Tagada version bonbon Pimousse.
Mais de suite la peur de la perdre se lit derrière son faciès crispé, une peur qui défie tout entendement ! le crissement de ses dents laisse échapper un filet de paroles à peine audibles étouffé dans sa machoire sérré comme l’étau d’un serrurier « par iciiiii par iciiiii ma joliiiiie »


c’est après 15 bonnes minutes de lutte acharnée style Rambo 1 qu’il glissera la belle commune dans l’épuisette, alors du fond de son poitrail remontera dans sa gorge ce vieux cri libérateur qui desserrera l’étau de sa mâchoire tyranosorésque. Fier de sa première prise mais tout de même impressionné, il me pria de prendre la belle commune pour enfin immortaliser ce moment avec lui.


Insidieusement la nuit vient envelopper le campement pendant que nous préparons activement l’anniversaire de Jojo


profitant alors d’ un brin de toilette, accompagné d’un bon élagage du grand coiffeur styliste Capitaine qui s’était spécialement déplacé d’Alsace pour l’occasion accompagné de ses fideles acolytes (Fessele, Guigouille, Juju & Marcello ( le cuistot helvétique du Muppet show) tous spécialisés dans le gros œuvre forestier ainsi que la carrosserie & le tunnig.




Ils devaient tous relever le challenge quasiment perdu d’avance de transformer Jojo le saxophoniste de Supertramp en Yull bruner (quoique l’inverse aurait été bien plus difficile). affraid affraid


On aurait surtout pas voulu qu’il s’embrase la barbe au moment d’éteindre les 64 bougies transformant alors le campement en bordel innommable et par la même occasion de ne pouvoir également fêter la 1er Carpe de Pimouse.


Mais d’autres invités, plutôt pic assiette que pique moi d’ailleurs ne se sont pas fait attendre, en effet ,un nuée de moustiques surgissant d’on ne sait où comme dans Apocalypse now, ont fêté avec nous la carpe de Pimouse et l’anniversaire de Jojo, jamais autant de monde était venu pour fêté une telle occasion, on se serait cru au concert de pink-floyd.


Après de bonnes ripailles biens arrosées, et un carajillo soigneusement dosé préparer par maître Marcello, « café des piniadosss », afin d’éteindre les dernières bougies du cerveau, qui resté encore allumés pour certain, car pour ma gouverne la dynamo était sortie de sa roue (et le pire c’est qu’en plus ca éclairait)


Yo l’angoisse, heureusement pour moi, Pimouse le Xmen, était là avec tout ses watt chargé a 100/100 « waouh !!! le jour se lèves, et non !!! c’est la lampe a Pimouse» .
Nous regagnons nos fidèles Bed Chair sous une nuit étoilées et calme d’ailleurs elle le restera jusqu au chant des oiseaux.
06h du matin, départ… je me lève comme un fou, cherche le détecteur qui a sonné, une fois mon esprit & surtout le cerveau en place je réalise que c’est mon téléphone Oh Yo ma tête tape au son des tamtams Africains « mon dieux ça résonne la dedans !!! il sont accompagnés de l’armée rouge qui défile avec les chars & l’aviation»



je saisi mon portable, c’est la messagerie je consulte et là je vois que Manu et Viven los 4 mosquitos Alsaciens sont arrivés au lieux de rendez-vous, j’appelle Marcello (Alias Fernando) le temps de prendre ma cape et de sauter sur mon cheval sans le Z de, « eu », vous m’avais bien compris de Zeroooo, me voila parti à la rencontre des 4 compères avec Marcello


& en nous rapprochant du rendez-vous au loin nous apercevons 2 énormes Moissonneuses batteuses chargées comme jamais, au fur et a mesure que nous nous rapprochons le doute s’installe, mais non c’est pas possible c’est pas eux, mais OUI C’EST EUXXXXX au p----n je rêve encore, le carajillo con café des piniadosss, m’a fêlé la cafetière, le rire nous gagne, « dans ma vie j’ai vue beaucoup de chose mais là j’avoue, je suis resté sans un mots. Il y avait de quoi nourrir des carpes pour 20 ans


pour vous dire les pots échappement touchaient le bitume façon course de dragsters, hallucinent !!! A leur place j’aurais validé ce nouveaux record sur le Guînes, quel délire ! y a pas dire, c’est des vrais de vrais les 4 Alsaciens… Les présentations ne se font pas attendre et la joie de se retrouver envahi nos cœur de bonheur. Le convoi Franco Aquitain-Alsacien reprend la route direction vers un super poste donc j’ai le secret et que je gardé jalousement pour mes vieux jours, Oh, Oh El-Tété, doucement tu vas trop vite (et merde je m’emporte…LOL)
Arrivés au poste nos 4 gaillards mosquitos Muppet


sont conquis par ce panorama paradisiaque qui s’offre à eux, dévorant de leurs yeux ce lieux magique qui longtemps était resté enfouis aux fond de ma mémoire endroit ou jadis j’avais vécu de bons moments, les larmes se glissent doucement réveillant au plus profond de moi des moments extraordinaires, ah P……n que c’est bon !!!


C’est après quelques recommandations concernant la nouvelle législation sur la pêche et une bonne « sans Migouel » que je laisserais les 4 gaillards du mepet assoiffés de pêche accomplir leur rêve Espagnol.


De retour au campement il est 12h45, Zig, Jojo et Hervé sont en plein combats, j’aperçois pimousse au bord de l’eau tenant l’épuisette pour Hervé qui bataille ca première carpe Espagnole, qui glissera après un combat bien mérité dans l’épuisette


apparemment la matinée a était fructueuse, et pendant notre absence ils ont déroulé : Tutur c’est fait cassé, Jojo le doyen a pris un jolie commune idem pour Pilous

 

 


c’est alors qu’à ce moment mon détecteur se déclenche, Pimouse saisit ma canne, ferre & m’appelle. Je descends pour récupérer ma canne, Pimouse attrape ensuivent l’épuisette et se poste comme un héron au bord de l’eau, la belle me prend une bonne quinzaine de mètres, je la bride progressivement, elle revient doucement je prépare alors mon approche et la monte à la surface mais rien a faire elle me tient le fond, celle ci a bien compris le tour que je m’apprêtais a lui faire et comme un bulldozer elle repart de plus belle et me prend une trentaine de mètres, j’ai beau la bridé mais rien y fait ça trace tous droit comme une torpille vers le Bismarck déterminée a me casser (mais non…. pas les c…lles) je desserre le frein et la laisse faire, c’est après 10 bonnes minutes de fanfaronnade qu’à mon tour je rebride, la canne courbée au trois quart, elle me tient tête, le fil au passage du vent siffle une harmonie de mauvais présage (style il était une fois dans l’ouest) qui me laisse un froid dans le dos, mais rien n’y fait elle me remet la même séance et me prend une bonne vingtaine de mètres, les boules !!!
Zig me regarde avec des yeux effarés & me dit : là ya Big Maman» je rebride de plus belle et comme une corde de guitare caréssé par la douceur du vent, elle chante son ultime harmoniiiiiiiiiie, Mon fil explose d'un Mi Aigu sous les dents de Jimmy Hendrix a Woodstock , et plaf !!! la tu LAAAAA


Zig L’ingénieur du son me regarde avec des yeux de cocker triste & abbattu et me dit


( A Tchao le beau poisson ) tout mon corps tremble d’émotion, un hurlement de haine s’échappe de mes poumons, tant qu’on est a woodstock je revisite Joe Coker (mais non pas le chien le chanteur) je me ressaisi et remonte ma canne, change la bobine pour un tresse en 70% là tu l’as revient faire mumuse avec Papa Tété qu’il t’explique à son tour la musique, avec ce fil il remorquait le France a St Nazaire, je suis sur que derrière se fish de p….e se cachait un silure, cassé sur du 50% Trident il en faut du muscle, je vous le dit. Après cette mauvaise note, je lui prépare un de ces casse-croûte maison qu’il va se croire chez maitre kanter 5 étoiles, assis, attendant qu’on vienne lui servir une choucroute.


Quant à Tutur , Zig et Marcello les départs s’enchainent ils s’amusent comme des fous les détecteurs chantent comme des cigales en furies annonçant une moisson bien fournie, pour eux c’est la fête à ok cora ils accumulent de beaux poissons.

 

 

 

 

 


Ce qui n’est pas notre cas, les carpes passent biens au large elles ne veulent pas jouer avec des champions au bras cassés mais il y a une justice heureusement pour nous les jolies mamans on fait domicile de notre coté.

 

 

 


Plus vers le bas, Capitaine, Guigouil, Juju, fessele,et Tutur clonquent comme des damnés afin de faire monter des Abys le léviatams Silure qui les guète du fond de sa fosse, le martèlement des clonques, me rappellent une certaine musique africaine d'un soir BIEN aroséssss » purée ils sont toujours là ?.


C’est après une pêche inouï, que nos 5 gaillards rentrent avec 3 silures,

 

 


y a pas à dire il ne vaut mieux pas être un silure quand au dessus de l’eau se promènent 5 Alsaciens déterminés à faire trembler la terre a coup de bâtons clonqueur d’une force de 8 sous l’échelle de Richter. D’ailleurs je me pose la question ne serait ce pas eux qui auraient vandaliser le barrage….EH, mais bon ( il parait qu’ils son bon) ça m’énerve !!! elmut fritz.
Le soir étend son long manteau noir, mais la soirée est à la fête comme les châtaignes sont au feu, nous préparons l’anniversaire de Papi Hervé comme d’hab’ les invités arrivent des 4 coins de Espagne pour fêter l’événement, la nuit sera chaude et longue.

 

 


Le lendemain matin nous sommes réveillés par un départ c’est Tutur qui ouvre le bal suivi de Pimouse déterminé a rentrer dans la cour des grands quand tout a coups simultanément le détecteur de Zig retenti, les carpes arrivent à la cantine, c’est parti les gars, tous en cuisine il et temps de dégourdir les bras, & une a point pour la table 2, idem pour la 4 les cannes pliées, (pas de rire) Tutur combat une très belle carpe qui lui prend du fil sans relâche la belle est bien déterminée a avoir le dernier mot, et après de multiples vas et viens, la belle finira dans les bras du beau Tutur.


Quand à moi j’assiste Zig sur une troisième prise, le combat est d’une beauté inouïe la carpe lui prend du fil et de l’autre coté Zig lui en reprend déterminé a gagner le combat, la canne courbée nous laisse comprendre que c’est un beau poisson , sans faire de bruit doucement Zig se glisse dans l’eau, et se rapproche avec discrétion pour mesurer la difficulté de sa prise, le combat semble prendre une tournure interminable, petit a petit elle se rapproche du bord je reste immobile dans L’eau, mais à la vue de l’épuisette elle repart comme une tornade lui prenant une bonne dizaine de mètres, dans l’eau au trois quart et d’un calme olympien Zig la ramène petit a petit, droit devant, la canne dressée derrière ça tête, il la glisse alors doucement entre ces bras ne faisant qu’un, en totale synergie avec la belle extraordinaire Commune il nous glissera un sourire de joie que je m’empresse alors d’immortaliser.


Au purée j’allais oublier notre Pimouse, toujours en plein combat et déterminé plus que jamais, notre petit gaillard combat comme un damné de ses petits bras secs & musclés


mais avec plus d’assurance que sa première carpe son visage est libre de toutes entraves, sous les conseils de Tutur qui le guide et après 10 bonnes minutes de combat la belle finira dans l’épuisette , Pimouse est aux anges (on dirait qu’il vient de rouler sa première pelle) il me glissera que depuis la sixième il pratique la soupe de langue.


Après quelques photos prises avec Jojo, Pimouse relâche la jolie commune dans son milieux naturel brisant le miroir de l’eau comme le dit si bien Claude,


à cet instant mon détecteur hurle comme un chien a qui on aurai mis un coups de saton, pointure 57 dans les castagnettes ( oui c’est un chien espagnol je vous rappelle ) vois un peut la violence, bref je saisi ma canne et ferre c’est parti, elle me prend quelques mètres mais rien de bien alarmant je la bride et la remonte en surface mais elle replonge et me reprend plus de fil je rebride et la refait monter me partant sur la droite les nageoires or de l’eau me faisant une nageoire d’honneur avant de décrocher, là tu l’as !!! Les boulessss. Mais 25 minutes plus tard la pioche des 7 familles sera des plus fructueuses, et j’attraperai ça maman son papa voir toute la famille entières, on joue PAS avec papa El-Tété surtout quand il a bobo a la cafetière…( LOL ).

 


La cession était vraiment super, des moments qui nous resterons à tous & à jamais gravés dans nos têtes, la convivialité comme toujours au rendez-vous…..bref que du bonheur.


Mercie a tous les Alsaciens Capitaine , Guigouille, Fessele, Juju, qui sont venus partager 2 jours de leurs temps pour fêter l’anniversaire de Jojo ainsi que Vivien, Manu, Hervé, Eric & à tout notre groupe pour leur sympathie et leur bonne humeur qui sont la richesse de la vie.

El-tété

 

 

 
 



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