ESPAGNE "Secrets sauvage"

La voiture chargée jusqu’au plafond et chantant à tue tête des chansons paillardes, ils partent pour le lac de Benfeld

Sur le trajet, à cause des travaux ils ont dû suivre une déviation. Après 11 heures de route, le doute s’installe, « mais où sommes nous »,

les têtes remplis de CERVESSSAAA…l’orientation leur fait défaut, béni soit le GPS, surtout si on avait pensé à le prendre car je vous le rappelle ils partaient pour le lac de Benfeld qui se trouve à 4 km de chez eux . Ainsi ils décident de faire une halte, pour demander leur chemin à une personne monté part son Âne (‘‘Mais non je vous sent l’esprit mal tourné,’’)

il menait son âne là oû certainement Jésus perdit ses chaussures. CARAMBA !!! On n’est pas sorti de l’auberge. Tant qu’on y est (dans l’auberge) jetons nous otra CERVESSSAAA !!!

et demandons notre chemin à ce quidam !

« Bonjour Monsieur, oû sommes nous ? » Et là à notre grande surprise, il leur répond d’une voix rauque au timbre de castagnettes : « Olà, no compréndo !!! »
-Hay ‘‘ombre’’ la corrida commence (putain ! on est tombé sur un extraterrestre). Le fou rire collectif les submerge, « c’est quand la fin de la déviation !! » (Rappelez-vous, seul David Vincent les a vus un soir ou lui aussi il s’était perdu dans un chemin qu’il n’aurait jamais du prendre…Putain de lac !).

Etant non loin de chez moi, ils décident de me contacter, et accompagné de mon ami Jojo nous allons a leur rencontre (celle du 3eme type, tant qu’on est avec les extraterrestre.) Hay hay hay ! ça va leur coûter cher en bière. Enfin, le groupe est au complet, pour une belle session en Espagne.
Le convoi reprend sa route, direction Els Arcs. Nous empruntons des routes de fortunes pour arriver sur un vrai petit paradis perdu au milieu de l’Espagne.

Quelle joie ! Après leur infortune. Nous décidons de trinquer avant de déballer toutes les affaires.

Une fois installés, Nous formons les équipes, Bobo pêche avec Olive, et Amandine /

Wuldio avec J-M

et El-tété avec Jojo

, c’est parti pour une semaine de rêve au bord de l’eau. Tout le monde monte le matos de pêche,

une fois en place une pluie torrentielle de bouillettes et de boule d’amorces s’abat sur le fleuve du l’Ebre, formant des vagues dignes d’un tsunami (mesdames carpes le restaurant est ouvert, c’est l’heure de la curée.
Les premières Carpes ne se font pas attendre & ça déroule de tout les cotés c’est trop bon on dirait les employés des impôts à l’heure de la cantine & dieu sait que t’as pas intérêt à leur piquer la place dans la file d’attente sous peine de te prendre le jambon purée dans la poire, où que le premier client de l’après-midi mange un méchant redressement fiscal (du genre je t’ai cassé).

Mais pour nous aussi il est l’heures de se restaurer copieusement & là plus question de déconner avec tout ce qui touche l’estomac, car l’odeur des magrets aux cèpes que nous avons préparés avec Jojo vient nous chatouiller les naseaux & nous secoue violemment les papilles, la cloche sonne,

les carpes gavées de bouillettes attendront (comme les impôts d’ailleurs, mais sans les 10% de majoration). La semaine fut aussi riche en poissons de toutes tailles

qu’en fous rires & délires en tout genres du style Jojo qui après 2 belles casses & en pleine symbiose entre la vendange viticole & le poisson qu’il venait de ferrer craignait encore une nouvelle casse imminente, c’est alors qu’il nous lâcha : « Oh putain ! c’est un monstre, elle va me casser !, elle va casser ! vite J-M met l’épuisette dans l’eau !
-T’inquiète pas, fatigue la, je vais te l’épuisetter, elle va pas te casser !
-Mais oui je te dit quelle va me casser, elle va me casser…………..les couilles !!!

On aurait dit du Pagnol Béarnais bercé par notre super accent version si toi t’es pas du sud ouest je me les mords & je les jette aux poissons façon bouillettes caviar. La récompense après une lutte acharné d’une magnifique commune. Quand a Bobo & Olive qui pour épuisetter une carpe se sont plantés brutalement jusqu’aux cous dans la boue (faites comme Jésus marchez sur les pierres), gesticulant ainsi, j’ai eu la vision soudaine de voir, passe-partout & mimi Mati en train d’épuisetter une baleine.

Will & J.M , que dire du magnifique silure dont ils nous ont gratifié après 1h15 d’un combat acharné (Avec une canne à carpes s’il vous plait, chapeau messieurs il y avait fort longtemps que je n’avais vu aussi beau combat),

un bel exploit, le silure d’ailleurs en pleure encore sa mère après avoir vu que ses « maîtres » étaient aussi épais qu’un vélo demi course 8 vitesses & qu’il aurait pu largement en faire son casse-croûte.

Amandine ne fut pas non plus en reste avec une belle collection de jolies carpes, & toujours aussi agréable avec son humour apprécié de tous, et vive les telétubbies Amandine dans le role "Dipsy".

Je ne peut pas terminer ce récit sans vous relater ma mésaventure ce ne serait pas fair play d’omettre de vous relater le gadin que j’ai pris en pleine nuit, après un réveil brutal provoqué par un départ, en effet, enfermé dans mon Bed chair en baldaquin (sorte de tente) que j’avais installé le premier soir un peut trop prés du bord en surplomb de l’eau & heureusement à l’insu de mes coéquipiers, je finissais en glissade (version bobsleigh) en bas des éboulis & en chaussettes dans l’eau s’il vous plait, aussi penaud que Croquetout en bas du ravin à la belle époque d’Aglaé & Sidonie les ronces en moins. Mais ma cascade digne des plus beaux jours de Rémy Julienne fut récompensée les pieds dans l’eau par un beau poisson. En conclusion après ce séjour en Espagne remplis de bonheur & d’émotions, aidé de Bobo je désensable notre nouveau 4X4 & vogue à toute allure vers de prochaines aventures de pêches ( eh bééé on est pas encore parti !!! mais au moins la clim & les vitres électriques marchent….pour preuve

.. y a pas à dire ça c’est de la BOMBE BEBE !!!).

Et viva Epagna...
El-Tété